Nexter : le VBCI recalé au Liban

nexter logo

Beyrouth vient de retirer le VBCI de Nexter du méga-contrat d'armement en cours de négociation avec la France. Un échec lourd de conséquences pour le groupe d'armement terrestre.

Publié le 19-06-2014 par Bertrand Dampierre

Echec de Nexter au Liban


Mauvaise passe pour le groupe d'armement terrestre : selon des sources concordantes, le Liban a retiré le modèle VBCI du méga-contrat en cours de négociation avec Paris. Une annonce qui intervient 6 mois après la déconvenue subie au Canada par le fleuron des blindés d'infanterie de l'armée française. La direction de Nexter souligne que ce contrat aurait pu assurer une année de production, et surtout constituer le premier débouché à l'export du blindé. En décembre dernier, lors d'une visite en Arabie Saoudite, François Hollande avait annoncé un accord par lequel Riad prenait l'engagement de financer la modernisation de l'armée libanaise à hauteur de 3 milliards d'euros. Jusqu'à présent, la liste des matériels arrêtée par Paris et Beyrouth comportait 68 exemplaires du VBCI de Nexter, finalement retirés pour des raisons inconnues.



Nexter : les perspectives à l'export du VBCI


Des sources proches du dossier avancent que le groupe d'armement terrestre pourrait désormais se trouver dans une situation financière délicate, suite à cette perte non négligeable pour son plan de charge. Dans ces conditions, les équipes exports de Nexter misent sur les appels d'offres en Australie, au Danemark ou encore aux Emirats Arabes Unis pour placer le VBCI. Philippe Burtin, le PDG du groupe, a récemment renouvelé sa confiance dans le blindé léger de transport de troupes, auquel succèdera le Titus à partir de 2016.

Les dernières actualités