6,7 millions d'abonnés en France

Le PDG de Netflix Reed Hastings avait fait le déplacement; et, c'est entouré du ministre de la culture Franck Riester et de la maire de Paris Anne Hidalgo, mais aussi de nombreuses figures de l'audiovisuel français, qu'il a inauguré avec faste le bureau parisien de la plateforme de streaming le 17 janvier dernier. 'Nous voulons jouer un rôle de soutien pour la communauté créative de la France' a déclaré Reed Hastings lors de l'événement. Dans un entretien accordé à l'Express, le PDG du leader mondial du streaming vidéo a évoqué les liens très forts entre la France et Netflix : 'Aujourd'hui, avec 6,7 millions d'abonnés dans l'Hexagone et les bonnes performances de certaines productions françaises, à l'intérieur comme à l'extérieur des frontières, le moment nous est paru opportun d'ouvrir une filiale'. 

Netflix soumis à une obligation légale

Lors de la présentation de la mise en oeuvre de la réforme audiovisuelle le 14 janvier, Franck Riester a annoncé qu'il souhaitait  que les plateformes de streaming comme Netflix ou Amazon investissent 25% de leur chiffre d'affaires dans la production française et européenne. Toujours dans l'Express, Reed Hastings s'est félicité de voir Netflix devenir 'un producteur français majeur et plus seulement une machine à exporter des contenus américain'. L'investissement de 100 millions d'euros, et de 20 créations originales françaises, annoncé par Netflix pour 2020 devrait donc encore s'accroître dès 2021 en application de cette nouvelle réglementation.