Inventing Anna est la nouvelle mini-série à succès de Netflix, avec Julia Garner (Ozark) dans le rôle principal. Production signée Shonda Rhimes (également productrice de La Chronique des Bridgerton), elle raconte l'histoire d'Anna Delvey, née Sorokin, une escroc russe à laquelle la journaliste Jessica Pressler (devenue Vivian Kent dans la mini-série) a consacré le livre How Anna Delvey Tricked New York's Party People dont est adapté la série.

Le succès au rendez-vous

Tirée d'une histoire vraie mais avec quelques touches de fiction, la mini-série rencontre un joli succès auprès des abonnés du concurrent d'Amazon, Apple et Disney. Entre le 7 et le 13 février, elle a dépassé les 77 millions d'heures de visionnage à travers le monde et ce n'est pas terminé puisqu'en France, notamment, elle est toujours numéro un. Dans cette mini-série, on retrouve des visages bien connus des séries produites par Shonda Rhimes (comme, par exemple, Jeff Perry et Kate Burton qui incarnent les parents de Meredith Grey dans Grey's Anatomy). Et du côté des critiques ? Le show pour lequel Netflix aurait versé 320 000 dollars à la véritable Anna Sorokin convainc et déçoit. Certaines critiques sont ainsi très élogieuses (une mini-série « quasi parfaite » pour GQ) quand d'autres se montrent plus sévères. Rachel Williams, l'une des victimes d'Anna Sorokin, estime quant à elle qu'Inventing Anna « [célèbre] une criminelle sociopathe, narcissique et avérée » et que c'est « une erreur ».