Nervosité après l'euphorie : la guerre commerciale rend les marchés très nerveux

Wall street Traders

Les grandes places mondiales ont connu des soubresauts importants depuis le début de l'année, après des mois de hausse ininterrompue des cours. Le mini-krach de février et les incertitudes politiques et économiques ont créé un climat de nervosité chez les investisseurs. Difficile d'y voir clair pour les mois à venir.

Publié le 30-06-2018 par Gabrielle Thin

Après un démarrage en fanfare en janvier 2018, le premier semestre a été celui de toutes les agitations sur les grandes places mondiales. Au terme de près d'une décennie de « bull market », de marché haussier, particulièrement à Wall Street mais aussi dans la plupart des Bourses mondiales, de nombreuses incertitudes sont venues calmer cette euphorie aux allures de bulle financière. Le premier semestre, surtout à partir de février, a été bien chahuté, voire chaotique pour presque l'ensemble des bourses de la planète.

« Depuis le début 2018, la psychologie des investisseurs a commencé à changer, passant de l'exubérance irrationnelle à un certain réalisme dubitatif », analyse l'économiste Marc Touati, du cabinet ACDEFI.

Du côté de Wall Street, l'indice phare, le Dow Jones, qui regroupe de grosses entreprises comme Apple, Boeing, Microsoft ou JP Morgan, a perdu plus de 1% au premier semestre, après son meilleur démarrage annuel depuis 2003 et son 77e record d'affilée depuis l'élection de Donald Trump. Le S&P500, l'indice des 500 plus grandes valeurs de la Bourse de New York, a évolué en dents de scie et termine le semestre en légère hausse de 2%.

Les indices technologiques Nasdaq 100 index et Nasdaq Composite s'en sortent beaucoup mieux bien, tirés par les poids lourds comme Apple (+10%), Alphabet (Google, +8%) et Facebook (+10%) : depuis le début de l'année ils ont engrangé respectivement un gain de plus de 9% et 10%. Les deux grands indices du marché électronique américain ont

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