En janvier, plusieurs personnes ont fait part de problèmes rencontrés avec les moteurs de leurs véhicules Renault. Et, en quelques mois, le nombre de personnes mécontentes n'a cessé d'augmenter. C'est donc aujourd'hui plus d'un millier de plaignants qui pose un ultimatum au constructeur concurrent de Stellantis, Volkswagen ou encore BMW.

Ultimatum : la date du 5 juin retenue

Ces plaignants veulent des réponses concernant les moteurs défectueux et estiment que leurs plaintes ne sont pas prises en compte. Propriétaires de véhicules Renault, Dacia ou encore Nissan, ils ont constaté des surconsommations d'huile, une perte de puissance et, dans certains cas, une casse moteur. Environ 400 000 véhicules sont dotés des moteurs 1.2 T. Ils ont été montés sur ces voitures entre 2012 et 2016. Des véhicules de la marque Mercedes en sont aussi équipés. Désormais, et selon les informations partagées par Le Parisien, 1 109 personnes posent un ultimatum à Renault et menacent le groupe d'un « contentieux de masse ». Représentés par Maître Lèguevaques, ils laissent jusqu'au 5 juin à Renault pour trouver un accord amiable. « Une négociation afin d'indemniser rapidement les propriétaires et anciens propriétaires des véhicules concernés » a été demandée par l'avocat. Si Renault ne choisit pas cette option, c'est « une guérilla procédurale » qui l'attendra. Le groupe automobile a confirmé la réception de la lettre de l'avocat qui est en cours d'examen. « 93 % des cas clients identifiés dans ce dossier ont déjà fait l'objet d'une prise en charge partielle ou totale » a indiqué Renault.