Moteurs de l'Eurodrone : dernière chance pour Safran de supplanter General Electric

Eurodrone Airbus Dassault Aviation Leonardo

Airbus Defence a demandé une ultime offre commerciale à General Electric et à Safran Helicopter Engines pour la motorisation du drone MALE européen, l'Eurodrone. Safran HE va-t-il saisir sa chance et combler son retard pa rapport à l'offre de GE ?

Publié le 17-12-2020 par Michel Cabirol

Tic-tac, tic-tac, tic-tac... Airbus Defence va très prochainement rendre son verdict sur le choix du moteur de l'Eurodrone, le drone MALE européen (Medium Altitude Long Endurance) : soit le Catalyst du géant américain General Electric, via sa filiale italienne, le motoriste Avio qui a en partie européanisé ce moteur développé pour le Cessna Denali de Textron Aviation ; soit l'Ardiden TP3 de Safran Helicopter Engines (Safran HE), soutenu par le ministère des Armées. Pour le groupe européen, la décision n'est plus aussi facile à prendre depuis la révélation des clés de la compétition.

C'est d'ailleurs pour cela qu'Airbus Defence a demandé, selon des sources concordantes, une nouvelle offre aux deux concurrents pour donner une ultime chance à Safran HE de combler son retard sur le plan financier ou... pour enterrer définitivement la proposition du motoriste tricolore sur le thème "vous voyez, ils n'ont pas su saisir leur chance". A Safran HE donc de jouer cette extra-balle inespérée.

Un écart de prix de 20/25 millions d'euros

Quels sont les montants en jeu ? Sur un programme de plus de 7 milliards d'euros, l'un des plus emblématiques du moment pour l'Europe de la défense, la différence portait sur la précédente offre sur un écart de prix de 20 à 25 millions d'euros entre les deux motoristes en dépit d'une offre commerciale de Safran HE beaucoup plus agressive que les premières qu'il a adressé à Airbus. Pas sûr que le motoriste français arrive à combler son retard sur GE. Mais c'

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