Moins de suppressions d'emplois que prévu chez Renault

Moins de suppressions d'emplois que prévu chez Renault

Le groupe Renault et les représentants syndicaux ont trouvé un nouvel accord qui prévoit moins de suppressions de postes.

Publié le 07-12-2021 par Nolwenn Guengant

La marque au losange supprimera 1 700 emplois sur trois ans (2022, 2023 et 2024) dont 1 150 via, en 2022, un plan de ruptures conventionnelles. Initialement, le groupe concurrent de Stellantis, Volkswagen ou encore BMW, envisageait 2 000 suppressions de postes en plus des 4 600 suppressions de 2020.


Atteindre les objectifs de la Renaulution


« Compte-tenu de l'accélération des départs au volontariat ces derniers mois grâce aux mesures de rupture conventionnelle collective et de dispense d'activité, les objectifs du prochain plan 2022-24 ont été réajustés » a déclaré, à Reuters, une porte-parole du groupe. Cette dernière a ajouté que l'objectif des 2 500 recrutements est quant à lui maintenu. Renault souhaite structurer ses activités en France. En ce sens, il avait annoncé en septembre dernier 1 600 suppressions d'emplois dans l'ingénierie et 400 dans les fonctions support. Un représentant de la CFDT a expliqué que le groupe automobile souhaite se donner tous les moyens pour atteindre les objectifs en lien avec sa fameuse Renaulution et a en conséquence réduit les suppressions de postes dans l'ingénierie. Ce mardi 7 décembre, une dernière séance de discussion est organisée. Le nouvel accord devrait être signé d'ici à deux semaines. Renault s'engage aussi, entre autres, à produire, dans l'Hexagone et annuellement, 700 000 véhicules au cours des trois prochaines années.

 

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