Mise en vente par Renault, la Fonderie de Bretagne est bloquée par des salariés

Renault condamne le blocage de la fonderie de bretagne

Depuis mardi matin, l'usine de Caudan de la Fonderie de Bretagne est bloquée par des salariés lesquels ont relâché dans la soirée des membres de la direction qui avaient été "retenus" quelques heures. Les salariés demandent leur maintien au sein du groupe Renault qui a mis en vente le site. Le groupe a condamné ce blocage et appelle au calme. Des tensions qui traduisent les difficultés des sous-traitants automobiles français, notamment les fonderies.

Publié le 28-04-2021 par latribune.fr

Grosses tensions dans l'usine de Caudan (Morbihan) de la Fonderie de Bretagne, mise en vente le 11 mars par le groupe Renault. Depuis mardi matin, l'usine est bloquée par des salariés pour demander leur maintien au sein du groupe automobile. Installée près de Lorient depuis 1965, la Fonderie de Bretagne (350 salariés) fabrique des bras de suspension, des collecteurs et coudes d'échappement, ainsi que des différentiels de boîte de vitesses.

Des membres de la direction bloqués dans l'usine

Sept membres de la direction ont été empêchés de sortir mardi midi. Dans la soirée, vers 22h30, ils ont pu finalement quitter le site. Le délégué CGT Maël Le Goff a expliqué à France Bleu que ce n'était pas du tout une séquestration, juste d'une tentative de dialogue qui a fait flop :

"Ils pouvaient sortir quand ils voulaient. On demandait une discussion franche, mais on n'a pas pu discuter avec eux de la journée. Il n'a jamais été question de séquestration. D'habitude, ils sortent à 21 heures, là ils sont sortis à 22 heures. Ils sont restés toute la journée à dire qu'ils étaient séquestrés, ce qui est absolument faux.", a-t-il expliqué au micro de France Bleu.


Même si le maire de Caudan, Fabrice Vély, a une interprétation différente, il s'inquiète surtout de la situation qui pourrait se prolonger:

"Ça pourrait durer quelques jours. Ils sont quand même très énervés", a-t-il jugé.

Mardi soir, la direction de Renault a condamné le blocage de l'usine et appelé à un "retour au calme immédiat".

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