Le week-end avait mal commencé pour ByteDance, propriétaire de TikTok. Vendredi, Donald Trump annonçait la signature prochaine d'un acte interdisant l'application dans le pays et mettait un terme aux discussions quant à un rachat par Microsoft. Le Président américain évoquait, à travers le Secrétaire d'état Mike Pompeo, un risque national. 

Mais dimanche, à la suite de discussions avec le Président des Etats-Unis, Microsoft communiquait le maintien des négociations avec ByteDance. Celles-ci devront être conclues au 15 septembre 2020. Mais le groupe américain a souligné qu'à ce stade, rien n'était assuré. 

La meilleure solution ?

En cas de rachat, Microsoft rapatriera aux Etats-Unis les données des utilisateurs nationaux stockés en dehors du pays pour les y conserver. La société prévoit également  leur suppression des serveurs extérieurs. Les marchés canadiens, australiens et néo-zélandais sont eux aussi dans la balance. Microsoft pourrait faire intervenir d'autres entreprises américaines en position d'investisseurs minoritaires. Le groupe a précisé qu'il ne donnerait d'informations qu'en cas de progression notable. 

Dimanche, le sénateur républicain Marco Rubio déclarait que si TikTok était acquise et ses données sécurisées par 'une société américaine de confiance', il s'agirait d'un 'résultat acceptable'. Ce lundi, le sénateur républicain Lindsay Graham saluait la décision du Président américain. 

Si Microsoft est propriétaire de LinkedIn, TikTok viendrait renforcer sa position sur le marché des réseaux sociaux. Aux Etats-Unis, l'application représentait  37,2 millions d'utilisateurs aux Etats-Unis en 2019.