Trop tôt pour les détails

Ce jeudi matin, l'entreprise française spécialisée dans la fabrication de pneumatiques vient de faire savoir via la diffusion d'un communiqué de presse qu'elle est entrée en discussions exclusives avec le groupe canadien Camso en vue de faire l'acquisition de la totalité de son capital. Plus précisément, Michelin, basé à Clermont-Ferrand mais présent dans pas moins de 17 pays au travers de plus de 110 000 collaborateurs, a annoncé être en négociations avec les actionnaires principaux de Camso, basé au Québec, sans toutefois vouloir en dire plus sur le montant proposé pour le rachat ou le calendrier estimé pour finaliser une telle opération.

Le groupe, qui fabrique des pneus pour tout type de véhicule, déclare que l'éventuelle poursuite des discussions donnera lieu à une communication plus détaillée « en temps utile ». Impossible d'en savoir plus pour le moment, donc.

Un nouveau pneu pour 2019

Quoi qu'il en soit, pour Michelin, qui s'impose déjà comme deuxième fabricant mondial de pneumatiques, l'acquisition de Camso, qui compte à ce jour près de 7 500 collaborateurs au total, lui permettrait d'élargir toujours plus son portefeuille d'activités. En effet, la firme québécoise est notamment spécialisée sur le marché « hors route » concernant certains types de pneumatiques et de chenilles destinés aux industries de la manutention, de l'agriculture ainsi que de la construction. Au-delà de cette offre principale, Camso, qui compte 22 usines de fabrication réparties dans 10 pays et trois centres spécialisés dans la recherche et le développement, fournit également des produits servant aux VTT, motos ou encore motoneiges.

En marge de cela, Michelin a aussi fait parler de lui hier pour avoir annoncé qu'il travaille actuellement sur un nouveau pneu, qui devrait être commercialisé en 2019, pour les pilotes de course. En pratique, le manufacturier français, actuellement dirigé par Jean-Dominique Senard, a pour le moment testé son nouveau profil de pneu lors de la journée d'essais post-course du championnat MotoGP à Montmelo et prévoit de le refaire à Brno, même s'il ne pourra pas l'introduire officiellement cette année à cause d'un règlement qui a gelé « le développement en termes de carcasses et de profils ».