Les mauvais chiffres du marché automobile français

Selon les résultats d'une étude réalisée par le Comité des Constructeurs Français d'Automobile (CCFA), le marché hexagonal a reculé de 6,9% entre janvier et novembre 2013. Des chiffres loin d'être encourageants pour l'industrie automobile, et qui laissent présager une baisse de l'ordre de 6% sur l'ensemble de l'année 2013. Dans cette conjoncture morose, les immatriculations de véhicules en France ont toutefois connu une progression de 5,7 % sur les jours ouvrables de novembre. Renault et Peugeot en ont particulièrement profité, avec des immatriculations supérieures à la tendance du marché français.

Les perspectives de Renault et Peugeot

Renault a ainsi connu une progression de 3,1% dans ses immatriculations, grâce à la performance de Dacia dont la progression dans les immatriculations atteint 19,2%. Ce succès profite amplement de l'engouement autour de la nouvelle Sandero, emblématique de l'enseigne low-cost. La marque Renault doit néanmoins se contenter d'un gain de seulement 0,1%, même si ses parts de marché sont passées de 24,15% à 25,3% entre fin 2012 et novembre 2013. Le groupe PSA Peugeot Citroën connait également une progression, de l'ordre de 4,1% pour Peugeot et 0,1% pour Citroën. Pour les 2 groupes, ce rebond dans les ventes tire parti d'une gestion optimisée des nouveaux bonus à la performance. Un atout qui sera compensé au 1er janvier 2014 par l'application du nouveau barème malus, ainsi que d'une hausse de la TVA à 20%. Un alourdissement de la fiscalité qui assombrit les perspectives de l'industrie automobile pour l'année 2014.