"Make our planet great again!" Emmanuel Macron

macron

Après avoir entretenu le suspense pendant des semaines, Donald Trump a annoncé jeudi la sortie de l'accord de Paris sur le climat, isolant les États-Unis sur la scène internationale et suscitant une immense déception parmi les 194 autres pays signataires de ce texte historique.

Publié le 02-06-2017 par latribune.fr

"L'heure est venue de quitter l'accord de Paris", a lancé le président américain dans les jardins de la Maison-Blanche dans un long discours au cours duquel il a souvent retrouvé les accents de sa campagne électorale rythmée par un slogan :

"L'Amérique d'abord".

Sans surprise, les réactions ont fusé des quatre coins de la planète, entre stupeur et effarement.

"J'ai été élu pour représenter les habitants de Pittsburgh, pas de Paris", a lancé, sous des applaudissements nourris, le président septuagénaire qui a mis en avant la défense des emplois américains et dénoncé un accord "très injuste" pour son pays.

L'accord de Paris, conclu fin 2015 et dont son prédécesseur démocrate Barack Obama fut l'un des principaux architectes, vise à contenir la hausse de la température moyenne mondiale "bien en deçà" de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle.

Les États-Unis sont le deuxième émetteur mondial de gaz à effet de serre, derrière la Chine. La décision de jeudi va au-delà de la question climatique; elle donne une indication sur le rôle que les États unis version Donald Trump entendent jouer sur la scène internationale dans les années à venir. Pour Mitt Romney, candidat républicain à la Maison-Blanche en 2012, c'est "la place de l'Amérique comme leader mondial" qui est aussi en jeu.

Affichant sa volonté de négocier un "nouvel accord" ou de renégocier l'existant, Donald Trump est resté extrêmement évasif sur les engagements que les États-Unis seraient prêts à prendre.

"Triste journée

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités