Macron président : quel avenir pour EDF ?

Edf: le ca baisse de 1,5% au 1er trimestre avec le royaume-uni et l'italie

C’est au cours du quinquennat qui s’ouvre que devra être décidé l’avenir du parc nucléaire français, et au-delà, de son exploitant EDF. La faisabilité tant technique qu’économique de la transition énergétique impulsée par la loi d’août 2015 dépend en grande partie de la façon dont ce dossier sera géré.

Publié le 11-05-2017 par Dominique Pialot

Dans une lettre adressée à son PDG le 21 avril, la ministre de l'Énergie Ségolène Royal a demandé à EDF de réviser dans les meilleurs délais - notamment sur le nucléaire - son « plan stratégique » destiné à adapter le groupe aux objectifs de la loi sur la transition énergétique d'ici 2018.

« Les actions prévues par EDF ne permettent pas de respecter les objectifs de diversification de la production d'électricité fixés dans la première période de la programmation pluriannuelle de l'énergie [PPE, ndlr] », écrit Ségolène Royal.

« Les conditions ne sont ainsi pas réunies pour que l'Etat puisse constater la compatibilité du plan avec la PPE », ajoute-t-elle.

Ce dernier épisode d'un feuilleton dont la fermeture de Fessenheim a constitué le fil conducteur, illustre bien ce qui attend Emmanuel Macron. Le candidat n'a guère été prolixe en matière d'écologie et d'énergie durant sa campagne, mais, comme l'indique son programme, il s'inscrit dans la droite ligne de la loi de transition énergétique concoctée par Ségolène Royal et adoptée en août 2015. Celle-ci prévoit notamment de réduire la part du nucléaire dans la consommation électrique de 73 % aujourd'hui à 50 % en 2025, de diviser par deux la consommation énergétique finale en 2 050 par rapport à 2012 (avec un objectif de 20 % en 2030), de réduire la consommation énergétique primaire d'énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à 2012 et de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d'énergi

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