Lutte anti-sous-marine : la France retrouve sa souveraineté en eaux profondes

Deux mises en examen pour la vente de sous-marins a la malaisie

Le ministère des Armées et Thales vont relocaliser en France une filière industrielle de bouées acoustiques destinées à lutter contre les sous-marins. Un investissement de l'ordre d'une trentaine de millions d'euros.

Publié le 17-03-2021 par Michel Cabirol

La lutte anti-sous-marine est déjà une grande spécialité française. Elle le sera encore plus en 2025, année où la France devrait maîtriser complètement la chaine de détection de détection des sous-marins avec la mise en service de nouvelles bouées acoustiques "Made in France". En visite jeudi au sein de la PME technologique Telerad, basée à Anglet (Pyrénées-Atlantiques), la ministre des Armées Florence Parly va lancer cette  nouvelle filière industrielle dans le domaine de la défense sous le leadership de Thales Underwater Systems, qui souhaite mettre en place une équipe intégrée où prendront place plusieurs PME à forte valeur ajoutée comme Telerad, Selha Group, Astic, Realmeca...

"Il s'agit d'une relocalisation d'une compétence que nous n'avions plus, puisqu'on achète nos bouées aux Etats-Unis", a expliqué le cabinet de Florence Parly.

Ainsi, la ministre des Armées va annoncer lors de sa visite chez Telerad la notification d'un contrat de développement de "quelques millions d'euros" de bouées SonoFlash, a indiqué son cabinet. La marine française consomme par an entre 4.500 et 7.000 bouées, qui finissent au fond de l'océan mais qui coûtent à l'unité plusieurs milliers d'euros. Ce chiffre "ne vas pas diminuer" avec une présence accrue depuis quelques années de sous-marins russes, notamment dans l'Atlantique Nord, voire turcs en mer Méditerranée.

Un marché estimé entre 100 et 400 millions par an

Pour relancer cette filière, qui avait été abandonnée en 1996, Thales et le minist

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités