Et si Renault coupait la poire en deux ? C'est la piste que semble envisager le groupe dirigé par Luca de Meo et concurrent de Volkswagen ou encore de Tesla. L'idée serait ainsi d'avoir les activités thermiques d'un côté et les activités électriques de l'autre. 

Une situation confuse

« Le véhicule électrique, c'est une autre technologie, c'est un business bien spécifique, et ça mérite un périmètre d'organisation spécial. Cela va permettre de montrer au monde qu'on fabrique de très bonnes voitures électriques » a ainsi indiqué Luca de Meo. En valorisant ses activités électriques, Renault parviendrait certainement à redevenir un constructeur à marge, c'est-à-dire rentable. Cela lui permettrait, en conséquence, d'attirer les investisseurs. Les activités thermiques seraient aussi regroupées et leur responsabilité pourrait revenir à Nissan. « Nous discutons avec notre partenaire pour arriver à des synergies plus fortes à ce niveau. On veut trouver un accord, soit avec Nissan s'ils veulent sauter dans le train, soit avec d'autres investisseurs de long terme » a déclaré Luca de Meo. Une collaboration plus poussée avec Mitsubishi, numéro trois de l'Alliance, pourrait aussi être envisagée. Pour Luca de Meo, la situation actuelle (crise sanitaire, pénuries de composants, guerre en Ukraine...) est « la plus confuse depuis 30 ans ».