Londres dévoile sa stratégie Fintech et une taskforce sur les crypto-actifs

Fintech UK Philip Hammond

Le Royaume-Uni veut garder son titre de capitale des startups de la finance, dans le contexte du Brexit qui conduit certaines jeunes pousses à s'interroger sur leur implantation. Le ministre des Finances veut mettre en place une "robo-régulation", un suivi automatisé du respect des règles.

Publié le 23-03-2018 par Delphine Cuny

Le Brexit met-il en péril la couronne de roi de la Fintech en Europe gardée jalousement par le Royaume-Uni ? La France, qui aspire à devenir le nouveau centre de référence des startups de la finance, rêve de le détrôner et Londres préfère prendre les devants : le chancelier de l'Echiquier (l'équivalent du ministre des Finances) Philip Hammond a dévoilé ce jeudi la première "stratégie sectorielle Fintech du gouvernement" britannique, afin de "démontrer que le Royaume-Uni est le meilleur endroit dans le monde où croître et investir dans la Fintech".

"De la City de Londres à la Silicon Glen en Ecosse, le Royaume-Uni est le chef de file mondial en matière d'exploitation de la puissance des Fintech, pendant que nous créons une économie taillée pour l'avenir", a fait valoir Philip Hammond.

Il est vrai que les plus grosses levées de fonds de la Fintech en Europe ont lieu au Royaume-Uni, notamment celle de 280 millions de dollars de TransferWise, la cinquième plus importante de l'année dans le monde. Cependant, la banque mobile allemande N26 a annoncé mardi une levée de 160 millions de dollars, ce qui montre que les jeunes pousses continentales aussi peuvent récolter des montants conséquents. Le Royaume-Uni se classe au deuxième rang dans le monde, derrière les Etats-Unis, en termes de nombre d'opérations et de montants levés, avec 1,8 milliard de dollars investis l'an dernier (+153% par rapport à 2016), selon les chiffres d'Innovate Finance, l'association du secteur.

Le secteur bri

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