Libra continue de soulever des inquiétudes

Libra continue de soulever des inquiétudes

La devise annoncée par Facebook en juin dernier ne fait pas sensation auprès des autorités internationales. Après les ministres des finances du G7, c'est la Commissaire à l'information britannique qui s'inquiète du flou entourant la Libra.

Publié le 06-08-2019 par Alexandra Nuiry

Plus de clarté. C'est la demande centrale d'Elisabeth Denham à Facebook et aux membres de l'association Libra. On y retrouve des entreprises comme Mastercard, Uber ou Vodafone. La Commissaire a rendu lundi un avis soulignant l'importance d'une régulation scrupuleuse de cette cryptomonnaie, pour maintenir l'équilibre financier international.


Trop peu d'informations précises


En parallèle, une déclaration a été envoyée aux membres de Libra. Derrière elle, des autorités australiennes, américaines, canadiennes et européennes. Toutes appellent l'association à communiquer plus d'informations sur la gestion des données, le respect des lois applicables ou encore la quantité prélevée. Cette déclaration demande également des preuves quant à l'instauration de processus transparents et faciles d'utilisation pour pouvoir exercer ses droits sur ces informations. 


Par ailleurs, les régulateurs s'interrogent sur le partage des données utilisateurs au sein du réseau Libra et sur leur anonymisation. Ils ont fait remarquer le poids de Facebook au sein du projet Libra et les risques quant au croisement des données privées et financières.


Une méfiance généralisée ?


Cette réaction à Libra semble partagée. En Suisse, les autorités ont demandé à Facebook une description précise du projet pour établir la place qu'y tiendra le réseau. En juillet, les ministres des finances du G7 se sont réunis et accordés sur le besoin d'une régulation stricte et d'une plus ample communication. La Libra est attendue au premier semestre 2020.

 

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