Les transferts de technologies, le point faible des startups de la santé

ADN, génétique, biotech, intelligence artificielle, médecine, futur,

12% des sociétés françaises de la HealthTech ont déjà renoncé à un accord de transfert de technologies avec un laboratoire. En cause ? Un délai moyen de 17,5 mois pour la signature d'un contrat. Un frein à lever pour dynamiser l'écosystème.

Publié le 10-12-2018 par Anaïs Cherif

Le temps, c'est de l'argent. Voilà un adage bien intégré par l'écosystème français de la HealthTech, qui déplore des transferts de technologies trop longs. Le transfert de technologies est "une étape fondamentale (...) pour le développement économique de cette filière en France et pour la création de valeur des startups", affirme une étude publiée jeudi 6 décembre par France Biotech, association des entrepreneurs de l'innovation en santé, et réalisée avec divers organismes et instituts publics de recherche (Inserm, Institut Pasteur, CEA...) "Il est essentiel de sécuriser cette étape pour garantir la compétitivité et la croissance des entreprises de ce secteur."

Pourtant, 12% des sociétés sondées ont déjà renoncé à un accord de transfert de technologies - dont plus de 44% à cause des délais de mise en place de l'accord. En effet, près de 73% des entreprises décrivent les délais comme la première source de difficultés dans le cadre d'un transfert de technologies.

« Ce n'est pas une surprise ! Le délai moyen pour aboutir à la signature d'un contrat est de 17,5 mois, c'est extrêmement long », regrette Franck Mouthon, responsable du groupe de travail sur les partenariats public-privé chez France Biotech et Pdg de l'entreprise Theranexus.

« D'autant plus qu'on observe une relation directe entre la satisfaction des entreprises et les délais », poursuit-il. En général, les sociétés les plus satisfaites ont signé des accords en moins de dix mois. Près de la moitié des entreprises son

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités