Les États-Unis durement touchés par la pandémie

«Pour donner aux salariés la possibilité de s'organiser à l'avance, nous prolongeons jusqu'au 30 juin 2021 l'option permettant à ceux qui le souhaitent de travailler depuis la maison pour tous ceux qui n'ont pas besoin d'être au bureau», a fait savoir le PDG du géant américain dans un message transmis à l'AFP. Alors que les USA sont le pays le plus touché par l'épidémie de Covid-19 avec près de 150000 décès, cette décision de Google concerne la quasi-totalité de ses salariés à temps plein et contractuels. En plus des bureaux américains, sont également visés les employés du Royaume-Uni, du Brésil et d'Inde. Selon le Wall Street Journal, Sudar Pichai aurait pris cette décision la semaine dernière après une discussion avec le top management du groupe. Une décision qui viserait notamment à soutenir les employés qui doivent s'occuper de leurs enfants, le déroulement de l'année scolaire apparaissant de plus en plus incertain à cause de la crise sanitaire.

Facebook et Twitter sur la même ligne

Les autres géants de la Silicon Valley ont également adopté des approches flexibles sur la présence au bureau. Dès le mois de mai, Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a laissé entendre que la moitié de ses employés seraient sûrement autorisés à travailler à distance d'ici 5 à 10 ans. Jack Dorsey, PDG de Twitter, a été encore plus loin en annonçant le 13 mai dernier que la majorité des 4900 salariés du réseau social seront autorisés à travailler à domicile de façon permanente même après la fin de la pandémie.