Les salariés de Daunat de retour au travail

Les salariés de Daunat de retour au travail

Après deux semaines de blocage du site de Chambry, les salariés du groupe agroalimentaire Daunat ont finalement repris le travail ce lundi matin, après avoir trouvé un compromis avec la direction.

Publié le 16-04-2018 par Aglaë Derouen

Des essais menés samedi

 

Ce début de semaine signe-t-il un retour à la normalité pour les salariés de Daunat dans l'Aisne ? On dirait bien. Alors que l'entreprise de Chambry était bloquée depuis le lundi 2 avril par environ 80 salariés en colère réclamant des meilleures conditions de travail et une hausse de leur salaire, la reprise normale du travail a eu lieu ce matin. Plus précisément, comme l'ont expliqué les syndicats à l'AFP ce week-end, des essais ont eu lieu dès samedi matin afin de rendre la reprise officielle la plus fluide possible.

Cette reprise n'est pas réellement une surprise puisque, dès jeudi, la direction de l'entreprise agroalimentaire française avait fait savoir que les négociations menées avec les syndicats avaient abouti à des propositions acceptées, menant donc à une reprise du travail rapide au sein du groupe, dont le siège est basé à Saint-Agathon, dans les Côtes-d'Armor, mais qui dispose de plusieurs sites dans l'Hexagone, dont celui de Chambris.

 

Une prime mensuelle proposée

 

Les salariés du site de Chambry, actuellement dirigé par Maxime Soulas, ont en effet « validé les propositions faites depuis le premier jour des négociations » et 220 d'entre eux ont donc fait savoir qu'ils étaient disposés à reprendre le travail dans la foulée, avec la fabrication des célèbres sandwiches et salades de la marque qui devrait reprendre ce lundi 16 avril, deux semaines tout juste après le début du blocage. Il s'agit là d'une excellente nouvelle pour celle qui s'impose actuellement comme étant l'entreprise leader sur le marché du sandwich industriel en France.

Ce qui a mis fin au conflit opposant les 362 employés de l'usine à la direction du groupe Daunat, fondé en 1970 et actuellement dirigé par Laurent Billard, c'est la proposition d'une prime mensuelle de 70 euros, à l'heure où les salariés réclamaient une augmentation de salaire d'environ 150 euros par mois. Le compromis a fonctionné.

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