Les quatre atouts de la future loi de programmation militaire (1/2)
Les crédits budgétaires en nette hausse vont permettre aux armées de faire souffler les hommes et les matériels. Sur la période 2019-2025, ils vont disposer de près de 300 milliards d'euros.
Publié le 09-02-2018 par Michel CABIROL
L'argent ne fait pas le bonheur mais il y contribue. C'est le cas pour les militaires avec la future loi prochaine de programmation militaire (LPM), qui courra sur sept ans (2019-2025). Présentée jeudi matin en conseil des ministres, la LPM relance indéniablement l'effort de défense de la France (près de 300 milliards d'euros) après une LPM de survie sous le quinquennat de François Hollande. Comme il est indéniable que la préparation de cette LPM a été bien plus confortable que la précédente façonnée dans un contexte de réduction drastique de crédits... même si elle a été achevée en un temps record. Soit seulement quatre mois après la publication de la revue stratégique de défense et de sécurité nationale.
Pourquoi? Parce que l'édredon (l'ensemble des besoins des armées sur toute la durée de la LPM) a été beaucoup plus facile cette fois à rentrer dans la valise (cadre budgétaire défini) nettement plus volumineuse que la précédente. Même si la LPM 2014-2019 a quand même réussi l'exploit, en dépit d'impasses sur des capacités opérationnelles, à conserver le modèle d'armée à la française. L'équipe actuelle hérite d'une armée à bout de souffle aussi bien les hommes que les matériels. A elle de les faire souffler grâce aux marges de manoeuvre financière permises par la future LPM et de remettre un peu plus de cohérence dans le modèle des armées.
1/ Un effort financier significatif
La prochaine LPM prévoit sur une période de sept ans des besoins à hauteur de 295 milliards d'euros,
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