Les paris gagnants des villes portuaires

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Longtemps synonymes de commerce et d'industrie, les ports sont devenus aujourd'hui des entités inhérentes au tissu urbain et des espaces prisés des habitants. La révolution numérique ou encore la nécessité d'intégrer les critères écologiques ont été les vecteurs de ce renouveau portuaire, notamment en Europe.

Publié le 13-06-2018 par Dominique Pialot

Ports de pêche, de plaisance, de commerce... Dans l'imaginaire collectif, les ports charrient leur lot d'exotisme et d'évasion. Depuis l'essor de la marine marchande au XIXe siècle jusqu'aux gigantesques porte-conteneurs d'aujourd'hui, en passant par les navires transatlantiques et les véritables villes sur l'eau que sont devenus les paquebots, ils reflètent tout à la fois l'évolution du commerce mondial et l'essor du tourisme. Rien à voir entre les petits ports côtiers à vocation touristique et les immenses villes ports se livrant une vive concurrence pour attirer un trafic de porte-conteneurs en pleine effervescence. Ces dernières sont confrontées aux mêmes enjeux que les hubs aériens pour la capacité d'accueil, la modernisation de leurs équipements et la connexion avec les infrastructures du pays, voire du continent, auquel elles servent de porte d'entrée. Ainsi, Le Havre, premier port français pour le trafic de porte-conteneurs mais 49e port mondial, se voit à la fois comme « la porte d'entrée vers la mer la plus fréquentée du monde » et vers un bassin du « très grand Paris » concentrant 30 millions de consommateurs. À lui seul, l'axe Paris-Le Havre représente 50 % du trafic fluvial français.

Si le commerce maritime a connu un ralentissement à partir de 2009, il est ensuite reparti à la hausse, pour franchir en 2014 la barre des 10 milliards de tonnes de marchandises transportées. Il représente aujourd'hui 80 % du commerce international en volume, et 70 % en valeur. Quant

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