Les nouveaux défis du vin de Bordeaux

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À l’occasion de la 3e édition des Talents du vin, organisée le 2 juin à Bordeaux et visant à récompenser des acteurs aquitains du monde du vin, "La Tribune" fait le point sur les raisons majeures qui permettent à la filière viticole française de rester dans la course !

Publié le 01-06-2016 par Pascal Rabiller, à Bordeaux

La cloche sifflant la fin du match opposant la viticulture bordelaise à la crise économique, qui s'était traduit en 2010 par la mise en place du plan stratégique « Bordeaux Demain » n'a pas tout à fait retenti. Mais déjà, d'autres batailles engagent l'avenir de la production bordelaise de vins. Combattre le bordeaux bashing, décoller l'étiquette « pesticides » qui colle aux basques de la production viticole, prendre définitivement, dans le tourisme viticole mondial, la place que Bordeaux est en droit d'espérer.

On peut prendre le sujet par tous les bouts, et même par le plus petit goulot de la bouteille. Le fait est que la stratégie de repositionnement et de sortie de crise mise en place en 2010 par le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), via un plan baptisé « Bordeaux Demain », a payé. La décision avait été prise au plus fort de la crise économique, à un moment où Bordeaux comptait le plus de propriétés rencontrant de graves difficultés économiques illustrées, de manière symbolique et symptomatique, par une chute brutale des cotisations de l'interprofession CIVB, cotisations assises sur les ventes des vins. Entre les exercices 2007 et 2010, ces cotisations, qui représentent 97% du budget de fonctionnement du CIVB, ont fondu de sept millions d'euros, passant de 34 millions d'euros à 27 millions d'euros.

Montée en gamme et meilleure valorisation

Mais ça, donc, c'était avant. Avant le plan « Bordeaux Demain » qui, au prix d'audits économiques dans les propriété

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