Les loueurs de voitures en quête d'un nouveau modèle économique

Location voitures

Les loueurs n'ont pas su anticiper la révolution des mobilités. Ils tentent aujourd'hui de rattraper leur retard, mais restent circonspects sur les offres de certaines startups.

Publié le 18-02-2019 par Nabil Bourassi

Mais où sont passés les loueurs de voitures ? À l'heure où Uber, Klaxit, BlaBlaCar et autres Free2Move occupent le terrain médiatique, les acteurs traditionnels de la location (Europcar, Sixt, Avis, Budget, Enterprise, Hertz, Ada...) tardent à prendre en marche le train de la révolution des mobilités. Un paradoxe frappant, puisque les loueurs de voitures étaient les plus légitimes pour devenir incontournables sur ce marché. Historiquement, ils ont été les premiers à proposer une offre qui éloigne le consommateur du modèle de propriété automobile pour se tourner vers un modèle fondé sur l'usage.

C'est pourtant cette rupture conceptuelle - « je n'ai pas forcément besoin d'une voiture qui pollue, coûte cher et ne sert que durant 5 % de ma vie, mais d'un déplacement » - qui est à la base de cette révolution culturelle, aussi appelée « Mobility as a Service » (MaaS). Or les loueurs n'ont jamais réussi à s'appuyer sur le digital pour aller au-delà d'offres très classiques focalisées sur les voyages d'affaires et les vacances. Curieusement, ils ont laissé le champ libre au développement de startups bien décidées à dépoussiérer ce métier. Et à venir grignoter leurs marges, voire à les remplacer.

En France, deux acteurs parmi d'autres sont à la manoeuvre. Virtuo et Toosla ont totalement revu le processus de location de voitures pour passer à un parcours client 100% digital : une application unique sert à identifier (au moyen d'un permis de conduire scanné), à réserver, à payer et à dév

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