Une crise difficile

C'est la crise. Habituellement, Michel-Edouard Leclerc s'empare de cette thématique pour transformer sa volonté de gagner la guerre des prix en combat citoyen. Aujourd'hui, c'est de la crise que connaît la grande distribution qu'il veut parler. L'été a effet été morose pour les hypers et supermarchés. Chez Leclerc, les ventes ont reculé en juillet, et août n'a pas été un bon mois non plus. Michel-Edouard Leclerc veut donc faire des économies pour optimiser ses profits, et aussi faire reprendre aux consommateurs le chemin de son enseigne.

Investir pour s'en sortir

La solution trouvée à ces deux axes de réflexion est l'investissement. Leclerc a décidé d'investir 1,2 milliards d'euros dans l'amélioration de sa logistique et des ses magasins. Pour lui, il s'agit d'un « investissement d'adaptation à la crise »

Ceci se fera notamment en améliorant l'outil logistique, en développant le service Leclerc Drive, en modernisant des magasins, et en en ouvrant de nouveaux.

Attirer les clients

Outre le développement de l'offre drive, qui permet une baisse des coûts mais, finalement, détourne les clients des magasins, il est absolument nécessaire que la modernisation des lieux puisse les rendre encore plus attractifs que ne le sont les prix déjà pratiqués. Cela passe aussi par le développement des enseignes spécialisées au sein des hypers : parapharmacie, bijoux, voyages, etc

Mais la nécessité de faire baisser les prix n'est pas pour autant oubliée, bien au contraire : les négociations avec les fournisseurs s'annoncent plus dures que jamais.