Les huit défis de Bruno Even à la tête d'Airbus Helicopters

Bruno Even PDG de Safran Helicopter Engines

Arrivé le 1er avril dernier aux commandes d'Airbus Helicopters, Bruno Even a désormais des objectifs précis vers lesquels il souhaite piloter l'hélicoptériste.

Publié le 01-10-2018 par Michel Cabirol

Six mois après être arrivé aux commandes d'Airbus Helicopters et l'avoir audité de fonds en comble, Bruno Even s'est fait une idée solide des défis à moyen et long terme qu'il doit relever pour renforcer un peu plus la résilience du constructeur dans un contexte commercial toujours aussi difficile et, bien sûr, le développer. Le nouveau PDG peut compter sur les fondamentaux robustes de l'hélicoptériste. Airbus Helicopters "résiste et croît en termes de parts de marché", a assuré Bruno Even, en marge de la cérémonie de livraison à Qingdao du premier H135 à son distributeur chinois UGA sur les 100 commandés en 2016. L'hélicoptériste européen a profité de l'étendue de sa gamme pour détenir des parts de marché majoritaires sur trois segments de marché : 69% sur les appareils mono-turbines légers (H125 et H130), 68% sur les biturbines légers (H135 et H145) et 67% sur le Super Medium (H175).

Une empreinte internationale à gérer

La résilience du constructeur est portée en partie par les besoins en matière d'hélicoptères des pays émergents, dont la Chine. D'ailleurs, selon le PDG d'Airbus Helicopters, la future chaîne d'assemblage de Qingdao est "un signal fort" dans le cadre d'une politique de partenariats industriels, pour mieux accompagner cette croissance dans les pays émergents. En Asie, Airbus Helicopters est déjà implanté en Chine, en Corée du Sud et, bientôt, en Inde où la localisation d'une chaîne d'assemblage avec son partenaire Mahindra, apparaît comme inéluctable.

Le cons

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