Les fondateurs de Dolce & Gabbana condamnés pour évasion fiscale

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La Cour d'appel de Milan vient de confirmer la condamnation des 2 fondateurs de Dolce & Gabbana pour domiciliation fictive et omission de déclaration de revenus. Les 2 stylistes ont annoncé leur intention de se pourvoir en cassation.

Publié le 01-05-2014 par Aglaé Derouen

Condamnation des fondateurs de Dolce & Gabbana

 

La semaine dernière, le secteur du luxe apprenait l'existence d'une transaction de 270 millions d'euros entre Giorgio Armani et le fisc italien. Ce mercredi 30 avril, le voile est tombé sur les pratiques des fondateurs de Dolce & Gabbana, à savoir les stylistes siciliens Domenico Dolce et Stefano Gabbana. La Cour d'appel de Milan a en effet confirmé la condamnation de chacun des 2 fondateurs de la maison milanaise à une peine d'un an et demi de prison avec sursis. Une décision qui se base sur la création d'une société fictive, basée au Luxembourg, à laquelle les 2 stylistes avaient conféré les marques du groupe Dolce & Gabbana en 2004, dans l'optique de frauder le fisc. La Cour d'appel de Milan a donc logiquement suivi les motivations du jugement de première instance, pour domiciliation fictive et omission de déclaration de 200 millions d'euros de revenus.

 

 

Dolce & Gabbana : une décision controversée

 

La Cour d'appel de Milan n'a pas tenu compte de la requête d'absolution exprimée par le parquet italien, en la personne du procureur-général adjoint, Gaetano Santamaria. Pour ce-dernier, la fraude fiscale dont sont accusés les fondateurs de la maison Dolce & Gabbana pourrait se résumer à une manoeuvre d'optimisation fiscale licite. A noter que le secteur italien du luxe semble soumis à une pression croissante de la part des autorités fiscales, comme l'illustrent les contrôlent visant Bulgari (groupe LVMH) et Marzotto.

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