Les femmes dans la finance, majoritaires sauf au sommet

Réunion des ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales du G20 à Fukuoka

Si elles représentent plus de la moitié des effectifs dans la banque et l'assurance en France, elles sont encore peu nombreuses à des postes à haute responsabilité.

Publié le 22-10-2019 par Delphine Cuny

Un bastion masculin tombe, un énième plafond de verre se fissure : la nomination de Christine Lagarde à la présidence de la Banque centrale européenne (BCE), officiellement validée cette semaine par le Conseil européen en vue d'une prise de fonctions le 1er novembre, est une première depuis la création de l'institution de Francfort en 1998. La Française ne sera certes pas la première femme à diriger une banque centrale : on se souvient de Janet Yellen, nommée en 2014 à la tête de la puissante Réserve fédérale américaine, cent ans après sa fondation. On connaît moins Elvira Nabiullina, gouverneure de la Banque de Russie depuis 2013, première à accéder à ce poste dans un pays du G8.

« En 2018, seules 11 des 173 banques centrales sont dirigées par une femme, soit 6 % », montrait l'étude d'expertes de la Banque de France publiée l'an dernier, « Banques centrales : un monde d'hommes ». Les pays émergents font mieux que les pays développés dans ce domaine. Le taux monte à 30 % si l'on inclut les sous-gouverneurs - Anne Le Lorier l'a été de 2011 à 2018 à la Banque de France, avant Sylvie Goulard. Selon le professeur d'économie Ariell Reshef, « depuis 1970, moins de 1 % de tous les mandats à la tête des banques centrales ont été effectués par des femmes ».

Les banqu

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