Les entreprises du numérique contre le réchauffement climatique

Les entreprises du numérique contre le réchauffement climatique

Après Amazon et Google, c'est Nokia qui déroule un plan pour réduire ses émissions de CO2. Une annonce qui répond au dernier rapport du Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique (IPCC).

Publié le 23-09-2019 par Alexandra Nuiry

Nokia avait créé sa dernière feuille de route verte, aujourd'hui chamboulée, à la suite des Accords de Paris en 2017. Pour limiter le réchauffement climatique non plus à 2°C mais à 1,5°C, la firme s'arme notamment de la 5G, qu'elle qualifie de 'verte par essence'. Nokia explique qu'elle pourrait réduire de 60 % la consommation d'énergie par bit des appareils. En interne, elle réduit le bilan carbone des salariés en favorisant les conférences en ligne. Nokia évoque une réduction de 16 % de leurs émissions de carbone en déplacement en 2018. L'entreprise souhaite également produire des appareils plus petits, utilisant moins de matières premières. Elle souhaite par ailleurs favoriser le recyclage et la réparation des appareils. 


Un niveau revu à la baisse


Ce nouveau seuil émane du dernier rapport de Panel Intergouvernemental sur le Changement Climatique. L'IPCC, instance onusienne, y énonce les risques d'un réchauffement climatique qui dépasserait ce niveau. Ce rapport met en garde contre un avenir fait de réchauffements extrêmes, de précipitations et d'inondations plus régulières et plus importantes. Mais il propose également des mesures pour réduire drastiquement les émissions de carbone d'ici à 2050 et les adaptations à mettre en place. 


Un élan partagé 


La semaine dernière, c'est Amazon qui affirmait pouvoir atteindre la neutralité carbone d'ici 2040 et fonctionner uniquement sur énergies renouvelables d'ici 2030. En parallèle, Google officialisait dix-huit nouveaux contrats énergétiques, augmentant sa capacité en énergies renouvelables à 5475 mégawatts.

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