Les cinq graves vulnérabilités qui pèsent sur la future loi de programmation militaire (2/2)

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Le retour de la poudre de Perlimpinpin? Possible avec la loi de programmation militaire qui se termine au-delà du quinquennat d'Emmanuel Macron en 2025. D'autant que la trajectoire financière se cabre très fort en fin de LPM (2023-2025).

Publié le 09-02-2018 par Michel CABIROL

La future loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025 est-elle aussi sincère que la présente l'Elysée et le ministère des Armées. Son exécution sera le seul juge. Faut-il rappeler que la trajectoire financière des précédentes LPM n'a jamais été respectée. Au-delà de ce constat, on peut d'ores et déjà pointer trois très graves menaces qui pèsent sur la sincérité de la LPM 2019-2025 ... Même si cette dernière consacre néanmoins une remontée en puissance de l'effort de défense de la France. Du moins au niveau des promesses. Ce qui n'est déjà pas si mal.

1/ Une LPM qui finit après le quinquennat d'Emmanuel Macron

Première vulnérabilité, et non des moindres, la loi de programmation militaire se termine au-delà du quinquennat d'Emmanuel Macron en 2025. Et c'est cette année-là que l'effort de défense atteindra les fameux 2% du PIB. Cela n'engage bien sûr qu'Emmanuel Macron et son gouvernement mais certainement pas le prochain président... à moins que les Français votent à nouveau en 2025 en faveur de l'actuel Chef de l'Etat pour qu'il rempile à l'Elysée. Pour l'heure, cette promesse des 2% en 2025 est très clairement de la poudre de Perlimpinpin, une expression utilisée en mai 2017 par Emmanuel Macron alors en campagne, lorsqu'il évoquait le programme de Marine Le Pen. A suivre...

2/ Une hausse des crédits vertigineuse en fin de LPM

La LPM 2019-2025 prévoit sur une période de sept ans des besoins à hauteur de 295 milliards d'euros, couverts de manière ferme jusqu'en 2023 (198 mil

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