Les acteurs immobiliers du Grand Paris se mettent enfin au vert

mur végétalisé, immobilier, urbanisme

Lors du Mipim, les décideurs publics et les opérateurs privés ont présenté des solutions pour essayer de « verdir » le chantier du Grand Paris.

Publié le 27-03-2019 par César Armand

« Il n'y a pas de plan B car il n'y a pas de planète B. » C'est lors de la Semaine du climat en septembre 2014 que l'ex-secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a prononcé cette phrase. Presque cinq ans plus tard, le Sud-Coréen était l'invité d'honneur du Mipim 2019, expliquant aux élus et aux professionnels de l'immobilier que « les villes durables et résilientes sont la clé pour transformer le monde pour le meilleur ». Les métropoles seraient-elles en retard ?

La veille de ce grand raout était posée la « première pierre » du premier site du premier concours "Inventons la métropole du Grand Paris". À la frontière de Pierrefitte et de Stains (Seine-Saint-Denis), la foncière Atland construit 25.000 m² en ossature bois, dont 5.000 d'espaces verts, notamment pour Engie Lab Crigen. Outre les bureaux, le centre de R&D du groupe abritera des laboratoires et des halls d'essais pour les énergies renouvelables et l'hydrogène. Comme à son habitude, le président (LR) de la métropole Patrick Ollier s'est félicité que « la transition énergétique soit le fondement même du cahier des charges » de cet appel à projets.

« Inventons la métropole, c'est très positif, mais cela ne vaut pas instrument de planification », constate en revanche Nicolas Buchoud, président du Cercle Grand Paris de l'Investissement durable. « Cela reste des projets et rien ne dit qu'il y ait des effets d'entraînement vertueux. » Spécialisée dans le bois, l'architecte Alice Mucchielli remarque, elle aussi, « une

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