Le vrai bilan de Tom Enders à la tête d'Airbus

Tom Enders, Airbus

Le PDG d'Airbus quittera ses fonctions le 10 avril à l'issue de l'assemblée générale du groupe européen. L'occasion de revenir sur un mandat, marqué par des succès majeurs et des échecs tout aussi retentissants.

Publié le 09-04-2019 par Michel Cabirol

Les 10 tops de la présidence Enders...

1. Tom Enders, premier imperator d'Airbus

Conséquence de la fusion entre Airbus Group et Airbus Commercial Aircraft au 1er janvier 2017, Tom Enders est devenu le patron d'un groupe intégré, 16 ans après la création du groupe EADS devenu Airbus. Le groupe aéronautique et de défense devient donc une entreprise à l'organisation classique avec, à sa tête, Tom Enders.

2. Un nouveau nom pour faire oublier EADS

En juillet 2013, La Tribune révélait qu'EADS changeait de nom pour prendre celui d'Airbus. Sous couvert d'un changement de nom logique et naturel, Tom Enders a assis, à l'occasion d'une opération blitzkrieg, son pouvoir à la tête du constructeur européen en intégrant le groupe comme ses prédécesseurs l'avaient rêvé sans pouvoir le faire. Fini le temps où le patron d'Airbus avait plus de pouvoir que celui d'EADS.

3. Le génial déménagement à Toulouse

Peu avant le changement de nom d'EADS, Tom Enders joue un coup médiatique et politique magnifique. Après avoir dit non en janvier 2013 à François Hollande, qui souhaitait placer Anne Lauvergeon à la tête du conseil d'administration, il impose au sein du groupe la création d'un siège opérationnel unique à Toulouse. Cette décision pose un jalon décisif dans la poursuite de l'intégration d'EADS et lui permet de se mettre l'opinion publique française dans la poche.

4. La réduction de l'influence des Etats actionnaires

Au fond de la nasse après l'échec du rachat de BAE Systems en octobre 2012, Tom

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