Le spectre d'un divorce entre Renault et Nissan

Le spectre d'un divorce entre Renault et Nissan

Renault et Nissan pourraient-ils rompre leur alliance ? C'est en tout cas l'idée avancée par l'ancien président de l'alliance Carlos Ghosn et soutenue par un article du Financial Times.

Publié le 15-01-2020 par Esther Buitekant

Carlos Ghosn met le feu aux poudres


Depuis son évasion spectaculaire au Liban, après plusieurs mois de prison et de résidence surveillée au Japon où il est notamment soupçonné d'abus de biens sociaux et de fraude fiscale, l'ex patron de Renault et Nissan se montre particulièrement prolixe dans les médias. Lors d'une conférence de presse la semaine dernière à Beyrouth, l'homme d'affaires évoquait 'une alliance de mascarade'. Dimanche 12 janvier, c'était au tour du Financial Times de détailler un plan secret de Nissan pour divorcer en douceur de la firme française. Des rumeurs qui ont précipité la chute de Renault au CAC40 lundi où la marque au losange accusait 3% de perte. 


Les intéressés démentent, le ministre s'en mêle 


Face à l'ampleur prise par ces rumeurs, qui ne sont pourtant pas nouvelles, Renault et Nissan sont montés au créneau pour un démenti en bonne et due forme. Jean-Domininque Senard, le président de Renault, a déclaré dans un entretien au quotidien belge L'Echo que 'cette alliance est bien solide et bien robuste. Elle est tout sauf morte !'. Le constructeur nippon a également démenti ces bruits de couloir dans un communiqué, précisant qu'il 'n'envisageait nullement de dissoudre l'alliance.' Invité de CNews le 14 janvier, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire a dénoncé une tentative de déstabilisation : 'Ne prêtez pas trop d'attention à des rumeurs qui sont malveillantes et qui ne visent qu'à déstabiliser un groupe industriel qui fait la fierté de notre pays'.

 

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