Le Scaf, projet d'avion franco-germano-espagnol, bat de l'aile...

Le Scaf, projet d'avion franco-germano-espagnol bat de l'aile...

Le programme, SCAF (système de combat aérien du futur) est au point mort depuis le début de l'année et génère un différend entre Dassault et Airbus, sur la répartition des responsabilités.

Publié le 22-07-2022 par Valérie Macquet

Dassault Aviation exprime son impatience


Mercredi, lors de l'annonce des résultats de Dassault Aviation, Éric Trappier le PDG du groupe a tapé du poing sur la table. Il a, entre autres, estimé que la question du partage des responsabilité devait se régler d'ici à la fin de l'année. « Ce n'est pas un ultimatum. Mais nous ne pouvons pas rester le stylo en l'air pendant encore longtemps. À un moment, il faut dire stop ou go », a-t-il asséné. « Si notre leadership sur le NGF n'est pas reconnu et accepté par Airbus, alors nous avons un plan B sur lequel nous travaillons. Mais il n'est pas encore l'heure d'en parler.

 

Airbus défend le « plan A »

 

C'est depuis le salon aéronautique de Farnborough, en Angleterre, que Guillaume Faury, le directeur général d'Airbus, a répondu à Éric Trappier : « Il y a le plan A, le SCAF. Il y a également d'autres options, nous y réfléchissons, mais nous travaillons au plan A », a ainsi déclaré le dirigeant à l'agence de presse Reuters. « Nous voulons que cela se réalise. Je ne veux pas discuter du plan B. Cela compromettrait les chances de parvenir au plan A. » Pour l'heure, Dassault estime que la livraison des premiers appareils ne pourra se faire qu'entre 2040 et 2050.

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