Le portable, catalyseur du développement en Afrique

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Avec seulement un habitant sur deux disposant d'un téléphone mobile, le secteur des télécoms affiche un énorme potentiel sur le continent. C'est la raison pour laquelle de nombreux opérateurs - dont Orange - y multiplient les investissements, dans des conditions parfois difficiles.

Publié le 15-11-2016 par Pierre Manière

Quand on parle de l'Afrique, Stéphane Richard, le patron d'Orange, premier opérateur français avec 40 milliards de chiffre d'affaires, n'y va pas par quatre chemins :

« On est très investisseurs. On investit plus de 20% de notre chiffre d'affaires dans les réseaux africains. Car l'Afrique, c'est la frontière numérique de demain. 40% de la population du globe à la fin de ce siècle, selon les projections de l'ONU, sera en Afrique. Et donc, c'est là que ça se passe. »

Ce continent, l'opérateur historique français le connaît bien, lui qui est présent dans près de 20 pays, avec plus de 110 millions de clients.

Cet appétit, Jean-Michel Huet, spécialiste des télécoms africaines chez BearingPoint, ne le comprend que trop bien.

« C'est un secteur assez énorme, avance-t-il. C'est la région du monde qui affiche la plus forte croissance. »

Alors qu'en Europe, sur un marché mature, les opérateurs s'écharpent pour grappiller quelques poignées d'abonnés à la concurrence, l'Afrique affiche sur le papier un sacré potentiel. Ici, c'est le mobile qui focalise l'attention des opérateurs puisque le continent est très largement passé à côté des déploiements des réseaux fixes. D'après BearingPoint, leur taux de pénétration demeure très, très faible - aux alentours de 2% ne concernant souvent que les entreprises et les administrations.

Un immense marché et beaucoup de chemin à faire

A contrario, le mobile a le vent en poupe, et la moitié des Africains dispose d'un téléphone portable ou d'un smartp

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