Le mot de la semaine: multi-compétence

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LE MOT DE LA SEMAINE. Recherchée donc chère, la multi-compétence n'est accessible qu'aux grandes entreprises. Sauf si celui qui en est pourvu monte sa PME ou si le salarié l'acquiert en formation continue, voire avec des Mooc.

Publié le 13-10-2019 par Erick Haehnsen

Une école d'ingénieurs ou un master 2 en sciences, voire en droit, un autre master en management, une école de commerce ou un MBA. Épicez le tout de solides compétences linguistiques. Secouez, votre multi-compétence deviendra le Graal des profils à haut potentiel. Pour certains, la multi-compétence relève surtout de la volonté de s'adapter aux missions et tâches les plus diverses de l'entreprise. Pour d'autres, c'est avant tout le moyen le plus sûr d'être « bankable », de bétonner son employabilité.

« Le salarié gagne d'emblée un à trois ans d'avancement, explique Grégory Bodin, directeur associé au cabinet de recrutement Aquantis ConsultingIl se protège également de l'instabilité du marché de l'emploi tout en faisant plus facilement son trou dans une entreprise. » Ainsi sont très recherchés les profils de directeur financiers, sortis d'une une grande école de commerce et ayant obtenu un diplôme d'expertise comptable ainsi que certifications techniques sur des outils informatiques (SAP, Oracle...). Sans oublier la maîtrise au moins de l'anglais. Également fort prisés, les profils de master en marketing d'écoles de commerce de rang A, complémenté d'un master « vertical », par exemple en transport et logistique. Également appréciés, les DRH provenant d'une école de commerce avec spécialité RH, agrémenté d'un master en conseil social (intéressement-participation, accords collectifs, transition CSE...).

« Outre le niveau académique, on demande aux candidats d'être alertes, agi

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