Le maire, star de la confiance dans un océan de défiance politique

Drapeau français

Plébiscités par les citoyens, les élus locaux des petites villes et communes rurales souffrent d'un manque de reconnaissance de l'État, qui n'est pas que financier.

Publié le 17-07-2019 par César Armand

À mi-chemin entre le début de la crise des « gilets jaunes » (mi-novembre 2018) et le premier tour des élections municipales (mars 2020), force est de constater que les Français continuent de croire aux élus locaux. Selon notre étude BVA, 60 % des sondés déclarent en effet faire confiance aux conseillers municipaux et aux maires. « La reconnaissance n'est pas toujours au rendez-vous », nuance Christophe Bouillon, le président (PS) de l'association des petites villes de France (APVF), qui représente 1200 communes de 2.500 à 25.000 habitants. « Il y a eu un moment d'élu-bashing qui a rejailli sur les élus locaux. La cote de confiance, qui était forte, a diminué. » Le président (ex-MoDem) de l'association des maires ruraux (AMRF) ne dit pas autre chose : « Cela fait trente ans que je suis maire, mais l'exercice du mandat en milieu rural reste compliqué », souligne Vanik Berberian, à la tête de 10.000 maires de communes de moins de 3.500 habitants.

« Nous avons besoin de réoxygéner et de réenchanter la fonction pour susciter des vocations parmi nos concitoyens. » Dans le même temps, 68 % du panel admet ne pas se fier au gouvernement pour poursuivre un dialogue régulier avec les citoyens dans la foulée du Grand débat national. Si, dans son discours non prononcé du 15 avril, Emmanuel Macron se disait « favorable à ce que les référendums d'initiative citoyenne puissent être organisés sur certains sujets d'intérêts locaux », il a été question, lors de sa conférence de presse du 25 av

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