Le Maire annonce 10 milliards de cessions d'actifs pour financer l'innovation

Le maire demande la levee du blocus par des salaries de gm&s

Renault, Safran, Orange, Aéroports de Paris, Engie (ex-GDF Suez)... ? Le gouvernement refuse de désigner les entreprises ciblées pour assurer ce financement pérenne de l'innovation, promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Pourtant, il est à prévoir que le ministre de l'Economie et des Finances annoncera bientôt d'autres cessions, car le gouvernement doit en effet trouver d'urgence environ 5 milliards d'euros pour boucler le budget cette année, réduire le déficit public à 3% du PIB, sans oublier le sauvetage d'EDF et d'Areva...

Publié le 08-07-2017 par latribune.fr

Le gouvernement va bien procéder dans les prochains mois à des cessions de participations pour un montant de 10 milliards d'euros, afin d'alimenter un fonds destiné à financer l'innovation, a-t-on confirmé vendredi à Bercy.

"On alimentera un fonds [destiné à sanctuariser des moyens dédiés au financement de l'innovation] avec 10 milliards qui proviendront de cessions d'actifs, et il s'agira pour l'essentiel de participations minoritaires dans des entreprises du secteur concurrentiel", indique-t-on vendredi dans son entourage, selon Reuters.

Bruno Le Maire avait précisé jeudi, lors de la séance de questions au gouvernement au Sénat, que des cessions de participations non stratégiques interviendraient à partir de septembre pour alimenter ce fonds. L'objectif de ce fonds, qui figurait parmi les promesses d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle, est d'assurer un financement pérenne de l'innovation.

"Ce sont les rendements sur ce fonds qui seront attribués à l'innovation", a précisé une source à l'AFP, soulignant que cela assurerait à cette mission "un financement durable" et non soumis aux contraintes budgétaires.

Renault, Safran, Orange, Aéroports de Paris, Engie (ex-GDF Suez)...

Quelles pourraient être ces cessions? "Par exemple, l'opérateur téléphonique Orange : l'État en détient 13%, et cela vaut 5 milliards d'euros en Bourse. L'État pourrait en vendre une partie. Même chose chez Renault : la part de l'État représente 4,6 milliards. Il y a encore Safran, 4,8 mill

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