Une campagne de crowdfunding lancée

Un an après avoir cessé sa parution, faute de repreneurs, le magazine français Terra eco, qui se fixe pour objectif de mettre l'économie et les enjeux du développement durable à la portée de tous et de replacer l'humain et l'environnement au centre de l'économie, a annoncé abandonner officiellement son projet de relance. Jusque-là, le titre longtemps dirigé par Stéphane Lot prévoyait de revenir sur le devant de la scène en avril prochain, avec un magazine payant en ligne et en version papier. Concrètement, le nouveau Terra eco, toujours spécialisé dans les questions d'environnement et de développement durable, devait se présenter sous la forme d'un magazine web, sans publicité et avec un abonnement à dix euros par mois, et d'une version papier semestrielle vendue à 20 euros. Pour donner vie à ce projet, une campagne de financement participatif avait été lancée, avec pour but de lever 100 000 euros. Mais finalement, le magazine créé en 2004 et mis en liquidation judiciaire le 10 mars 2016 renonce à l'ensemble du projet.

Près de 70 000 euros récoltés

Sur le site de Terra eco, les repreneurs ont indiqué que « malgré la mobilisation des lecteurs, l'intégralité des conditions requises et sine qua non pour le lancement définitif du média n'ont hélas pas été réunies dans les délais ». Au-delà de la campagne de financement participatif, le titre espérait attirer 13 000 abonnés au total, afin d'être rentable d'ici 2019, au travers d'une campagne de préabonnement via la plateforme Zeste. « Plutôt que d'embarquer ses néo-abonnés et ses anciens lecteurs dans une aventure trop incertaine », la nouvelle équipe dirigeante du magazine a « pris acte de ces difficultés et choisit aujourd'hui d'interrompre le projet de relance du média sous sa forme actuelle », explique le billet publié sur le site officiel. Au total, 69 310 euros sur les 100 000 espérés ont été collectés grâce à la campagne de crowdfunding, auprès de 1 164 contributeurs. En marge de cela, Terra eco espérait également recevoir le soutien des investisseurs et récolter 550 000 euros pour faire vivre le nouveau projet, en proposant à chacun d'entrer au capital du média, en fonction de ses moyens.