Le magazine Point de vue "au bord du gouffre" demande l'aide de ses lecteurs

Le magazine Point de vue "au bord du gouffre" demande l'aide de ses lecteurs

Le magazine Point de vue, frappé de plein fouet par l'épidémie de Covid-19 et les déboires de Presstalis est aujourd'hui 'au bord du gouffre'. Pour survivre, la direction a lancé un appel au lectorat du titre sur Twitter.

Publié le 03-06-2020 par Esther Buitekant





'Si vous souhaitez nous soutenir, l'abonnement reste le meilleur moyen'


Le magazine Point de vue, spécialisé dans l'actualité des têtes couronnées, est au plus mal. Fragilisé par la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 et le redressement judiciaire de Presstalis, le titre de presse a lancé un appel sur les réseaux sociaux. 'Pendant des semaines nous avons subi des retards de paiement qui nous ont fragilisé au plus haut point et depuis des semaines, à présent, nous ne sommes plus payés du tout', a indiqué la directrice de la 

rédaction du magazine Adélaïde de Clermont-Tonnerre. Dans cet éditorial, la journaliste fait appel à la générosité des lecteurs : 'Point de Vue est en danger (...) Si vous souhaitez nous soutenir, l'abonnement reste le meilleur moyen', précise-t-elle. 


L'avenir du magazine en question


Le placement en redressement judiciaire de Presstalis, principal distributeur de presse de France, a porté un coup très dur à de nombreux journaux et magazines dans un secteur déjà en difficulté. Pour Point de vue, il s'agit aujourd'hui ni plus ni moins qu'une question de survie. "Non seulement l'ouverture du redressement judiciaire de Presstalis nous spolie de près de trois millions d'euros qui nous reviennent de droit, mais l'hémorragie continue à chaque numéro, puisque nous ne sommes plus payés pour les exemplaires que vous achetez", explique la directrice de la rédaction, très pessimiste sur l'avenir du magazine fondé en 1975. 'Alors même que ce magazine était parfaitement rentable et commençait une nouvelle aventure entrepreneuriale, Point de Vue est désormais en danger, ainsi que les 80 personnes qu'il fait vivre", déplore Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

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