Microsoft fait un pas de plus dans le secteur de l'automobile. Après un partenariat avec l'alliance Renault-Mitsubishi-Nissan, l'entreprise informatique s'associe à BMW pour proposer un nouvel outil : l'Open Manufacturing Platform. Pensée à grande-échelle, cette plate-forme cimentera une communauté d'usines connectées au moyen du cloud Azure de Microsoft. Tous ses membres bénéficieront de ressources libres communes dont une architecture de base et des cas d'usages. Elles garderont néanmoins la main sur leurs données.

Accélérer le progrès

Avec cette plate-forme, les entreprises revendiquent pouvoir contourner un écueil des systèmes propriétaires utilisés dans l'industrie : leur impact négatif sur l'efficacité. Chacun des partenaires pourra par exemple créer ses propres outils en fonction de ses besoins, renforçant ainsi sa rentabilité. Mais le coeur du système résidant dans la diffusion des solutions, le cloud permettra à tout le réseau d'en bénéficier, réduisant largement les coûts. Le but de ce partenariat est d'accélérer le passage à une industrie dite « intelligente » grâce au cloud et à l'Internet des objet.

Le combat des usines connectées

L'Open Manufacturing Platform bénéficiera progressivement d'autres améliorations, comme une intelligence artificielle ou encore une boucle de rétroaction numérique. Cette année, BMW et Microsoft espèrent rassembler jusqu'à six usines, automobiles ou non, et avoir mis en pratique quinze cas d'observation. Au chapitre des usines connectées, l'annonce de leur partenariat rejoint, une semaine plus tard, celle de l'association entre Volkswagen et AWS.