Le gouvernement compte contenir les dépenses de l'Etat pendant le quinquennat

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Pour tenir son objectif de ramener le déficit public sous les 3% en 2027, le gouvernement entend contenir la dépense publique durant le quinquennat malgré le contexte économique « incertain » à court terme. Le volume total de la dépense publique ne doit croître que de 0,6% sur les cinq années à venir. Il s'agit donc davantage d'une stabilisation du train de vie de l'Etat et des collectivités que de véritables économies. Telle est la trajectoire de dépenses que dessine le Programme de Stabilité du quinquennat qui doit être soumis à la Commission européenne. En parallèle, le gouvernement Borne mise sur une croissance qui reste positive sur les cinq prochaines années pour reprendre le contrôle de la dette publique. Des projections déjà contestées par l'OFCE.

Publié le 22-07-2022 par Paul Marion

« Repasser le déficit sous les 3% du PIB en 2027 ». Emmanuel Macron en a fait une promesse lors de sa campagne présidentielle de 2022. Et un engagement martelé par sa Première ministre Elisabeth Borne depuis son arrivée à Matignon. Reste à savoir comment le gouvernement compte concrètement s'y prendre après deux ans d'emballement de la dette.

Bercy vient d'élaborer son Programme de Stabilité (PSTAB), une feuille de route adressée à la Commission européenne qui fixe la trajectoire budgétaire du quinquennat. Censé être présenté, puis débattu -mais pas voté- à l'Assemblée nationale le 2 août, le document, prévoit un retour du déficit public à 5% en 2022 et 2023 (puis 4,6% en 2024, 4% en 2025, 3,4% en 2026 et 2,9% en 2027). Hostile à des coupes drastiques dans le budget de la France, le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire défend une réduction de la dépense publique « progressive, raisonnable, sans austérité ». Sont ainsi prévues en moyenne chaque année une baisse du volume des dépenses de l'Etat et des collectivités locales respectivement de 0,4% et 0,5%, sans que le détail n'en soit précisé.

Tout miser sur la croissance

En revanche, le gouvernement acte l'augmentation des dépenses sociales, du fait notamment des plans de soutien à l'hôpital. Dans l'ensemble, le volume total de la dépense publique ne doit croître que de 0,6% sur les cinq années à venir. Il s'agit donc davantage d'une stabilisation du train de vie de l'Etat et des collectivités que de véritables

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