Le GIGN, l'unité d'élite de la gendarmerie, est-il en danger ?

Logo du GIGN sur l'uniforme de l'un de ses membres

Le patron de la gendarmerie, le général Richard Lizurey, a lancé une réflexion en interne pour savoir si le GIGN est un modèle pérenne face à l'évolution des interventions contre des terroristes radicalisés.

Publié le 29-10-2018 par Michel Cabirol

Le célèbre GIGN mondialement connu traverse une période de blues. Et c'est le patron de la gendarmerie lui-même qui l'a récemment déclaré devant la commission de la défense nationale de l'Assemblée nationale. "Le GIGN connaît une période un peu difficile mais c'est normal car les choses évoluent et on ne peut pas considérer qu'il soit au sommet de la pyramide et inatteignable pour l'éternité", a expliqué le général Richard Lizurey, directeur général de la gendarmerie nationale. Mais pourquoi le GIGN (Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale), l'unité d'élite de la gendarmerie reconnue et enviée dans le monde entier, traverse-t-il une telle période de doute ?

Un constat d'abord, le 13 novembre 2015 lors des attentats de Paris, les hommes du GIGN ne sont pas intervenus. Les événements se sont déroulés dans une zone d'intervention de la police, qui est en dehors de son périmètre. Pas plus qu'ils n'ont pu intervenir lors de l'attaque de Trèbes en mars dernier : ils sont arrivés trop tard. D'où le sentiment du député Yannick Favennec Beco que le GIGN souffre d'être sous-utilisé. Le général Lizurey a estimé que que "ce n'est pas le cas". Pour autant, le problème actuel du GIGN renvoie au temps nécessaire pour mobiliser les hommes du GIGN sur des interventions extrêmement violentes et rapides face à des terroristes radicalisés et prêts à mourir en martyr. Des interventions où il n'y a plus vraiment de négociation possible avec les terroristes.

"Pour Trèbes, c'est vrai que

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