Le futur patron de Renault ne sera pas forcément français

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C'est, du moins, ce qu'a déclaré la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher, citant l'exemple d'Air France-KLM, qui a placé à sa tête le canadien Ben Smith.

Publié le 16-10-2019 par Reuters

Le futur directeur général de Renault devra avoir de l'expérience dans la transformation des entreprises et dans le secteur de l'industrie, des atouts primant sur la question de sa nationalité, a déclaré à Reuters la secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher.

Le constructeur automobile a débarqué vendredi dernier Thierry Bolloré, qui avait succédé à Carlos Ghosn au poste de directeur général, afin de donner un nouveau souffle opérationnel au groupe au losange et à son partenariat avec Nissan, doté lui aussi depuis peu d'une nouvelle direction générale.

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L'exemple Air France

L'État, premier actionnaire de Renault avec 15% du capital, aborde la question avec l'esprit très ouvert, a dit Agnès Pannier-Runacher. "Quand on a dû chercher le meilleur profil pour Air France, on a eu quelqu'un qui n'était pas français, très bien", a-t-elle déclaré, faisant référence à la nomination de l'ancien patron d'Air Canada Ben Smith à la tête du groupe Air France-KLM , dont l'État français est également actionnaire.

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"C'est le meilleur profil [qui compte], qui est capable de porter Renault et de jouer son rôle dans l'alliance à un moment de transformation majeure", a-t-elle ajouté.

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