Le décret de Trump sur l'indépendance énergétique révèle l'impuissance de l'Accord de Paris

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Bien que Trump ait annulé le plan américain de réduction des émissions de carbone, les Etats-Unis restent dans le cadre de la COP21. Par Bjorn Lomborg, directeur du Copenhagen Consensus Center et professeur adjoint au Copenhagen Business School.

Publié le 22-05-2017 par Bjorn Lomborg

En annulant les réglementations mises en place par Barack Obama sur les centrales électriques, le décret de Donald Trump supprime les mesures américaines pour réduire les émissions de carbone, et révèle dans la foulée la vacuité de l'Accord de Paris sur le climat.

Les données scientifiques sont sans équivoque : le changement climatique est une réalité, et il est principalement causé par les activités humaines. Obama a engagé l'Amérique à une réduction massive de ses émissions de carbone.

Selon l'Agence internationale de l'énergie atomique, les États-Unis ont promis dans le cadre de l'accord de Paris de réduire leurs émissions de CO2 issues des exploitations énergétiques de 2013 à 2025 - ambitionnant le taux de réduction le plus élevé au monde.

Le problème, c'est que ces promesses n'ont jamais été réellement fondées.

Un plan insuffisant dès le départ

La mesure principale proposée par les États-Unis pour réaliser ses promesses de réduction était le Clean Power Plan, un plan qui imposait la réduction des émissions de carbone au niveau de son secteur énergétique.

Ce plan, même s'il aurait été entièrement mis en œuvre, n'aurait pu réaliser que le tiers des promesses émises par les États-Unis lors de l'Accord de Paris. Selon mes recherches évaluées par des pairs basées sur les modèles de l'ONU sur le changement climatique, même si ce plan aurait été appliqué durant tout un siècle, il n'aurait réduit l'élévation des températures qu'à un chiffre totalement dérisoire de 0.013°C à la f

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