Le crowdfunding français s’essaie à la blockchain

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La plateforme d’investissement en capital SmartAngels et BNP Paribas Securities Services annoncent ce mardi 5 avril la conclusion d’un partenariat, afin d'expérimenter un registre des actionnaires de sociétés non cotées basé sur la blockchain. L’objectif : faciliter la tâche des startups en matière de gouvernance, et créer un marché secondaire pour les investisseurs.

Publié le 05-04-2016 par Christine Lejoux

Nées toutes deux à la fin des années 2000 et présentant chacune un caractère « disruptif », la finance participative (crowdfunding, en anglais) et la « blockchain » - la technologie de stockage et de transmission d'informations qui sous-tend la monnaie virtuelle bitcoin - semblent faites pour s'entendre. Le 29 mars, lors des Assises du financement participatif, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron avait d'ailleurs ouvert la voie à l'expérimentation de la blockchain pour les bons de caisse, ces instruments non financiers qui permettront bientôt aux personnes morales de prêter de l'argent aux entreprises, au travers de plateformes de crowdfunding.

Reste que, pour nombre d'acteurs de la finance participative, le véritable enjeu de la blockchain pour leur secteur réside dans la gestion, non pas de bons de caisse, mais d'actions, d'obligations et autres véritables titres financiers. « Dans les sociétés non cotées, contrairement à ce qui se passe pour les entreprises cotées (en Bourse), le registre des actionnaires n'est pas tenu par un tiers de confiance », rappelle Benoît Bazzocchi, président de SmartAngels, une plateforme d'investissement en capital (crowdequity en anglais) qui met en relation des startups et des PME de croissance en quête de fonds propres avec des investisseurs particuliers et institutionnels désireux de diversifier leurs placements.

Un très grand nombre d'actionnaires à gérer

« En matière de tenue de registre, le modèle économique ne peut pas être identiq

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