Le confinement est-il une aubaine pour les réseaux sociaux ?

Facebook a suivre a wall street

Près de 3 milliards de personnes dans le monde sont appelées à rester chez elles afin de limiter la propagation du coronavirus. Conséquence : les réseaux sociaux, comme Facebook et Twitter, voient leur fréquentation exploser. Pour autant, ces entreprises notent déjà une baisse de leurs recettes publicitaires.

Publié le 26-03-2020 par Anaïs Cherif

Publier une photo sur Instagram, échanger avec sa famille sur WhatsApp ou consulter le fil d'actualités Twitter pendant de longues minutes... Alors que plus de 2,6 milliards de personnes sont appelées à se confiner pour tenter de limiter la propagation du coronavirus, les internautes du monde entier se tournent vers les écrans et notamment, les réseaux sociaux. Paradoxalement, cette hausse de fréquentation et d'engagement des utilisateurs ne se traduit pas par une augmentation du chiffre d'affaires pour les mastodontes du secteur comme Facebook et Twitter. En cause : leur business model, qui repose quasi-intégralement sur les recettes publicitaires.

Facebook, plus grand réseau social au monde avec 2,5 milliards d'utilisateurs, s'est félicité mardi d'une hausse de son activité. "Dans de nombreux pays fortement affectés par le virus, le volume de messages échangés a plus que doublé en un mois", indiquent Alex Schultz et Jay Parikh, les deux vice-présidents du groupe, dans une note de blog. Les autres applications du groupe connaissent également le même regain d'intérêt : les appels audio et vidéo, passés sur les applications WhatsApp et Messenger, ont également doublé "dans certains pays".

En Italie, premier pays européen fortement impacté par le coronavirus, "le temps passé sur nos applications a bondi de 70% depuis le début de la crise dans le pays, le nombre du vues des vidéos en direct sur Facebook et Instagram ont doublé en une semaine et la durée des appels groupés (avec

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités