Le chocolatier Cémoi bientôt belge ?
Le mariage entre Cémoi et le groupe belge Sweet Products devrait être finalisé d'ici deux mois.
Publié le 19-05-2021 par Esther Buitekant
Un rachat de100% de l'entreprise
Le premier chocolatier français, créé en 1814 par Louis Parès, devrait passer dans les prochains mois sous pavillon belge. Le groupe agroalimentaire avait annoncé en septembre dernier son intention d'ouvrir son capital pour financer sa croissance et des investissements industriels. C'est désormais chose faite avec l'entrée en négociations exclusives avec le groupe familial belge Sweet Products annoncée mardi par Cémoi. "D'ici quelques mois, sous réserve des consultations légales et de l'autorisation des autorités de la concurrence des pays où cette procédure est requise, ce projet pourrait permettre de créer le groupe chocolatier n°1 mondial en matière de chocolats sous marques distributeur; développer des positions significatives sur les segments à marques", précisent les deux groupes dans un communiqué. L'opération pourrait être finalisée d'ici deux mois et le prix de la transaction 'reste à fixer'.
Un nouveau géant du chocolat ?
Le groupe Cémoi emploie 3.200 personnes, dont 2.200 en France où sont situés 9 de ses 14 sites de production. Avec ses 200.000 tonnes de chocolat et confiserie produites chaque année et un chiffre d'affaires de 750 millions d'euros en 2020, Cémoi est l'indiscutable numéro un du chocolat dans l'hexagone. Le groupe Sweet Products exploite pour sa part 7 usines de chocolat, deux de crèmes glacées et une de caramel un peu partout en Europe. La nouvelle entité ainsi créée représentera 1,2 milliard d'euros de chiffre d'affaires et emploiera au total plus de 5.000 collaborateurs, a précisé Cémoi dans un communiqué.
Les dernières actualités
Publié le 19/04/2024 à 10:43:33
Sans nouvelle aide américaine, l’Ukraine pourrait perdre la guerre contre la Russie d'ici à la fin de l'année, alerte la CIAPublié le 19/04/2024 à 10:43:32
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (Iran-Israël, pétrole, assurance chômage, Ukraine)Publié le 19/04/2024 à 10:43:32
Pétrole : les cours grimpent après les explosions en IranPublié le 19/04/2024 à 10:43:31
Pour réformer l’assurance chômage, Gabriel Attal veut durcir les règlesPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Llama 3 : Meta donne un avant-goût de sa nouvelle puissance de feu dans l'IAPublié le 19/04/2024 à 10:43:22
Pacte Vert, fiscalité... au Medef, les candidats aux européennes s'écharpentPublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Assurances : excédés par les prélèvements bancaires abusifs, les victimes de la Sfam (groupe Indexia) font entendre leur voix au siègePublié le 19/04/2024 à 10:43:17
Plan d'urbanisme à Paris : les professionnels dénoncent « une aberration », le premier adjoint d'Hidalgo leur répondPublié le 19/04/2024 à 10:43:09
Ukraine : « L'outil numérique est une arme pour garder le lien avec les citoyens » (Kostiantyn Koshelenko, vice-ministre de la transformation digitale)Publié le 18/04/2024 à 10:52:48
Prix Tech for Future 2024 : Koraï crée de l'emploi en restaurant les coraux abîmés de l'océanPublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Easyjet vise un été record... malgré un hiver toujours dans le rougePublié le 18/04/2024 à 10:43:34
Voitures électriques: les ventes toujours à la peine en EuropePublié le 18/04/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce jeudi matin (Boeing, relocalisations, Ukraine, Duralex, Nasa)Publié le 18/04/2024 à 10:43:29
Sécurité des Boeing : les témoignages glaçants d’anciens employés au Sénat américainPublié le 18/04/2024 à 10:43:24
Industrie : les relocalisations s'accélèrent en Europe et aux Etats-UnisPublié le 18/04/2024 à 10:43:20
En grande difficulté financière, le verrier Duralex cherche un repreneurPublié le 18/04/2024 à 10:43:15
Meta (Facebook, Instagram) laisse la propagande pro-russe proliférer auprès de millions de Français, révèle une ONGPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulationPublié le 18/04/2024 à 10:43:14
Immobilier : un mauvais diagnostic énergétique (DPE) peut plomber le prix d'un bien de plus de 15%