Le Canada coule les FREMM de Naval Group et Fincantieri

Naval Group Fincantieri Canada frégates

Le Canada ne souhaite pas examiner l'offre commerciale de Naval Group et Fincantieri, qui promettait pourtant à Ottawa une économie de plus de 30 milliards de dollars pour la construction de quinze frégates.

Publié le 07-12-2017 par Michel CABIROL

Le coup de poker de Naval Group et de son partenaire italien Fincantieri a fait pshitttt au Canada. Le gouvernement canadien a annoncé mardi dans un communiqué que "les propositions soumises en dehors du processus concurrentiel établi ne seront pas prises en considération". En clair, l'offre soumise par les deux chantiers navals européens en dehors de l'appel d'offres lancé par Ottawa est nulle et non avenue. Ottawa a expliqué s'être engagé "à mener des processus d'approvisionnement qui sont ouverts, équitables et transparents" pour acquérir quinze nouvelles frégates dans le cadre du programme NCC (navires de combat canadiens).

"Établir un processus de soumissions et d'évaluation qui s'applique à tous les soumissionnaires éventuels et s'y conformer est une composante indispensable d'un processus d'approvisionnement ouvert, équitable et transparent. Il est impossible d'évaluer des propositions de manière uniforme et efficace sans exigences harmonisées et critères communs. Le fait de présenter une proposition non sollicitée tout juste après la fin du processus concurrentiel compromet le fondement équitable et concurrentiel de ce processus d'approvisionnement et révèle la possibilité d'un arrangement de contrat à fournisseur exclusif", a expliqué le gouvernement canadien.

En dépit de ces règles de bonne conduite, le Canada n'est pas toujours exempt de reproches. Ainsi, fin 2013, après quatre ans d'un long processus portant sur l'achat de véhicules blindés, le gouvernement canad

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