Le boom du télétravail (grèves, coronavirus...), bonne ou mauvaise nouvelle? (Sondage)

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Le secrétaire d'Etat chargé du Numérique, Cédric O, a lancé mardi "un appel" aux entreprises du numérique pour qu'elles proposent leurs outils de travail à distance à tarif réduit ou à titre gratuit. Si certains secteurs (assurance, mutuelles...) s'y prêtent mieux que d'autres (BTP...), les avantages (productivité maintenue pour l'entreprise, moins de fatigue dans les transports pour le salarié) et les inconvénients (isolement, management d'équipe) du télétravail font encore largement polémique. Le point avec cette enquete CSA pour Malakoff Humanis publiée jeudi.

Publié le 12-03-2020 par Marie-Pierre Ferey, AFP

Face aux grèves des transports et aux risques d'épidémies, le télétravail s'impose de plus en plus et les exemples pullulent d'entreprises qui incitent leurs salariés à travailler chez eux à cause du coronavirus, de Google et Twitter à Eni, Tod's ou UniCredit en Italie.

En France, plus d'un tiers des salariés du privé (34%), la moitié en Île-de-France, ont recouru au télétravail pendant les grèves contre la réforme des retraites de décembre 2019, selon une étude CSA pour Malakoff Humanis publiée jeudi.

Une enquête menée du 6 au 15 février n'a pas pu mesurer l'impact du coronavirus, encore à ses prémices, mais 27% des entreprises déclarent avoir déjà incité leurs salariés à télétravailler en période d'épidémie, et 36% des salariés indiquent que leur entreprise les a effectivement incités à travailler chez eux afin d'éviter toute contamination ou arrêt de travail.

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A l'époque, il s'agissait plutôt de la grippe saisonnière et de la gastro-entérite, mais le coronavirus a accéléré le recours au télétravail, y compris imposé.

Facilité par les ordonnances Macron de l'automne 2017, le télétravail se fait pour 72% des entreprises sur simple accord avec le salarié (oral, courrier ou par mail), indique l'étude conduite auprès de 1.610 salariés d'entreprises du privé de plus de 10 salariés.

Pas d'obligation sauf cas de force majeure (épidémie...)

Il ne peut être imposé au salarié, sauf en cas de "circonstances exception

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